Élévation de l'âme

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juin 2013

Heureuse. Confiante. Heureuse. Souriante. Heureuse. Heureuse. Heureuse. Heureuse. Heureuse. Heureuse.

Je suis heureuse ( "Non sans blague?!"). Il n'y a rien qui puisse m'empêcher de ressentir ce que je ressens. Les nuages noirs se sont éclaircis, damn! C'est plus fort qu'une drogue, plus fort qu'une fichue addiction! J'ai trouvé la confiance en moi. La jalousie que j'avais envers une certaine cousine s'envole. Je sais ce que je vaux. Je sais qui je suis. Je sais ce que je veux faire. Je n'aurais jamais pensé qu'on me décernerait ce prix. J'ai faillit pleurer, nom d'un chien! Nous vivons sur cette terre pour ça: être heureux. Ressentir ce plaisir suprême. Ce n'est peut-être qu'une (...)

Le pacte

A tous ceux qui sont déprimés. Aux malheureux. A ceux qui n'ont pas confiance en eux. A tous ceux qui se croivent plus bas que terre, sortez de la noirceur, laissez la lumière entrer dans votre vie. Vous valez mieux que de restez dans les ombres. Faisons ce pacte ensemble: Quoi qu'il arrive, essayez d'avoir confiance en vous, ne vous laissez plus ronger par les pensées sombres, rêver, ne cauchemarder plus, faites tous pour réaliser vos rêves, les plus fous sont les meilleurs! Et quand vous serez de nouveau triste, malheureux, pour quel que raisons que ce soit, prenez le temps de vous (...)

L'ennui

Pire que l'ennui, de ne rien avoir à faire de ses journées: avoir tellement de choses à faire qu'on arrive pas à les gérer. J'arrête la danse. J'arrête de culpabiliser. J'arrête de trop penser. C'est les vacances, enfin presque. Il ne devrait avoir qu'une seule chose à laquelle penser. Un seul objectif. Le reste passe en second plan. (...)

Douleur

Lorsqu'elle est revenue, j'ai tout de suite senti que quelque chose n'allait pas. J'ai su qu'elle n'allait pas bien, je lui ai demandée, elle m'a bien sur menti puis elle a commencé à pleurer. J'avais envie de la prendre dans mes bras, la rassurer, lui demander ce qu'il n'allait pas. Au lieu de ça j'avais l'impression d'être en face d'un bébé qui braillait et je me sentais impuissante. Incapable de bouger le moindre pouce. J'ai réalisé à quel point la douleur des gens pouvait glisser sur moi. Je ne sais pas, ce n'est pas que je ne comprend leur peine, si, mais elle ne me touche (...)

Invisible

Je suis invisible. Quand j'ouvre la bouche j'ai l'impression qu'on ne m'écoute pas, qu'on ne me prend pas au sérieux. Personne n'a envie de m'écouter pendant des heures, personne ne s'intéresse à moi. C'est comme si que je n'étais rien. Rien pour eux. Rien pour personne. Un corps de plus se mouvant sur cette planète. Quelqu'un dont on a besoin sur le coup mais qu'on ne connaît et dont on a cure. Oui juste ça, pas plus de valeur que les autres espèces et leurs défections... Ça fait longtemps que l'eau n'avait roulé sur mes joues. Une sensation retrouvée. Amère. J'ai beau me (...)

Petit état de conscience

C'est plus facile d'être triste, d'être en colère contre quelque chose ou contre quelqu'un sans aucune raison valable. C'est plus facile de remettre à demain ce qu'on pourrait faire aujourd'hui. De se dire qu'on est une merde et qu'on ne pourra jamais réaliser nos rêves. C'est facile d'avoir le cul poser sur une chaise et avoir la flemme de se lever. De ne pas suer sang et eau et donner tout son être et son corps pour faire quelque chose de bien, quelque chose qui nous rend heureux. Oui c'est facile de ne pas être heureux et de s'en vouloir pour des broutilles. (...)

-I-

Subitement je me suis mise à l'imaginer sur le papier froissé. Je me suis demandée s'il était père puis je me suis rappelée qu'il ne l'était pas. Alors pourquoi était-il parti si vite lors de ma visite? Non ce n'est pas possible... Et même si ça l'était quelle importance cela aurait-il? Il me manque, sans raison aucune. C'est étrange et déroutant... Pourtant ce n'est qu'illusoire mais si bon de le croire. J'ai envie de me raccrocher à quelque chose, à quelqu'un. Au fond, ce sera lui à jamais mon premier amour. Atypique. Pourquoi n'a-t-il pas oser me parler? Pourquoi? Est-ce si (...)

-II-

Je voudrais chasser ses pensées. Éviter qu'elles me tourmentent et qu'elles activent mon imagination malsaine. Je voudrais juste faire le vide autour de moi. Leaving the world pendant un instant. Revenir, ressusciter. Oublier tout ce qui s'est passé. Oublier ce qui ne s'est passé. Focalisé mon esprit sur des choses plus importantes. Si elles le sont encore... Je voudrais me sentir bien dans ma peau. Qu'elle soit parfaitement à ma taille. Mais qu'elle être humain ne s'est-il jamais senti mal à l'aise avec lui-même? J'aimerais être cette personne si elle existe. J'aurais aimé être (...)

-III-

Courbatures. Elles me font mal. Elles me font chier. J'ai l'impression que mes cuisses sont prises entres des lames de rasoirs. Ça fait mal. Mais c'est fait pour me rappeler ce que j'ai accompli aujourd'hui. No pain, no gain comme ils disent! Je me suis demandée pourquoi j'aime autant regarder les séries, les télé-réalités, les documentaires. Et j'ai compris. Rêver. Tel est le mot. Lorsque je regarde un film, un bon, il me plonge tout-de-suite dans l'univers des personnages. Ils me font rêver. Ils me font envie. Oui, je les envies. J'ai envie de vivre leur expérience, d'avoir une (...)

-IV-

Aujourd'hui c'était pyjama party. Je me demande si trembler après avoir fait du sport est normal. C'est ce qui s'est passé hier. J'étais exténuée. Tellement que je n'ai pas réussir à m'endormir cette nuit-là. Les courbatures étaient atroces, j'ai tiré le bouchon un peu trop fort je crois. Je me suis réveillée à cinq heures du matin. J'ai écrit quelques lignes. Puis je me suis finalement rendormie. Autant dire que today je n'ai pas fait grand chose côté activité physique. Ni intellectuel d'ailleurs. J'étais trop occupée à me pouponner. A me regarder dans le miroir en (...)

-V-

All alone. J'ai perdu l'euphorie dans laquelle je me retrouvais lorsque je me suis rendue compte qu'elle me rejetait encore une fois. Que tous, à leur manière explicite et fortement désagréable, ils ne comprenaient pas. Ne savent qui je suis. Jugent sans connaître. Assènent leurs coups sans vergogne. Prêts à blesser pour ne pas l'être à leur tour. Qu'ils aillent se faire voir. Tous. Ceux qui ont profité de ma fragilité, ceux qui m'ont insulté, ceux qui m'ont berné. Lui, elle... Je n'ai jamais compté pour eux qu'eux pour moi. C'est un fait difficile à accepter mais vrai. La (...)

-VI-

C'était une erreur. Les gens font souvent des erreurs. Est-ce que ma vie en est une? Cela expliquerait beaucoup de choses. J'aimerais oublier cette journée. Faire comme si elle n'avait jamais exister. Rester dans l'état de béatitude d'avant hier. Mais c'est impossible. On ne se rend compte du mal qu'on a fait qu'après l'avoir commis. C'était une pulsion. Plus forte que la raison. Qui n'a jamais agi sur le coup d'une émotion? Qui? J'ai besoin de sommeil mais je n'arrive pas à m’endormir. J'ai besoin de limites. J'ai besoin de me vider la tête. Oublier ce qui s'est passé hier. (...)

-VII-

A chaque fois que je veux maîtriser rien qu'un peu ma vie, que j’essaie de la prendre en main, suivre une routine, un calendrier prédéfini, j'ai l'impression qu'elle me file entre les mains. Et que je n'y peux rien. Rien du tout. Je me laisse bernée, découragée par les autres et ensuite de je me rends compte des conséquences. Trop tard. J'ai comme ce sentiment d'avoir tout gâché. De n'être rien. Je n'ai rien à donner. Je ne suis rien. Je suis invisible. Rien de spécial. Rien d’envoûtant. J'ai beau essayé de me convaincre du contraire, mais j'ai envie de faire quelque chose (...)

-VIII-

"Être soi-même". C'est le titre d'un écrit. Il m'a marqué. Il m'a touché. En plein cœur. En plein dans la tête. Parce que je ressens la même chose que cette personne. Les êtres humains sont toujours aussi surpris de voir qu'ils sont dans le fond pareils. L'idée même d'avoir des points communs, de ne pas être le seul, cette fichue solitude, les rassurent. Moi aussi ça me rassure. J'ai lu des tonnes d'écrits sur l'anorexie, la boulimie, les régimes (surtout en cette période de vacances), l'effet yoyo de ce dernier, la tristesse, le désespoir, la faible confiance en soi, le (...)

-IX- Présentation tardive

Il n'est jamais trop tard pour se présenter. Se dévoiler en surface. Je n'irai pas jusqu'à me définir, me donner de pseudos caractères ou dire mon parfum de glace préféré. J'ai appris à me connaître en arrêtant de me poser ce genre de questions. J'habite dans un archipel. Si on peut se faire une idée paradisiaque de ces îles, vivre ici n'est pas moins pénible que vivre ailleurs. J'ai seize ans. C'est fou comme le temps passe si vite. Je n'ai pas d'amis. Je ne parle de pas de gens à qui on textote de temps en temps ni des camarades d'écoles. Je parle d'un vrai ami, qui vous (...)

-X- Epave

Je suis fatiguée. J'en ai marre. Plus qu'assez. J'ai l'impression de devoir hurler, être toujours à l’afflux pour pouvoir me faire entendre. De devoir me montrer pour exister. Mais je suis un fantôme, soit on ne le voit pas, soit il font peur. Ce doit être pour cela que j'aime autant ce paragraphe sur Arthur. Arthur c'est moi. Je peux ressentir sa douleur car c'est la mienne. C'est ce que je ressens. Je lui ai lu ces quelques phrases mais elle n'a pas compris le message. Elle n'a pas su découvrir que c'était moi. Personne n'en a cure. Soit ils veulent me faire chier, soit ils me (...)