J’ai obtenu mon baccalauréat littéraire en juillet 2015 comme je l’avais précédemment dis avec les félicitations du jury. J’étais contente et fière de moi, cette réussite était l’expression de tout le chemin que j’avais parcouru et de ce goût pour l’apprentissage.
De plus, j’avais un copain super que j’appelais Muse ( en fait, tous mes copains finissent par être considéré comme tel sauf que lui généra vraiment en moi beaucoup d’inspiration et un fort désir d’écrire, notamment de la poésie) et j’en étais folle amoureuse. Cela faisait déjà 1 an qu’on était ensemble. Cependant son départ à plusieurs kilomètres de moi a réveillé des tensions entre nous. Un mélange de jalousie combiné par le manque que provoque la distance, s’est emparé de nous. Mais ce n’était pas ça le plus "douloureux" si on peut dire ça comme ça. Du moins ce n’est pas le plus important.
Pendant un an et demi, j’ai été la maîtresse d’un homme. Et je dois dire que d’une certaine manière je trouvais cela flatteur. On disait que j’étais belle, drôle, intelligente. Je me sentais bien et depuis je n’ai ( presque) pas perdue la confiance ( de mon aspect physique pas mental) que j’ai en moi en m’acceptant comme je suis.
Ce qui a failli me tuer ce n’était pas d’être sa maîtresse parce qu’au fond de moi je le savais déjà et même quand je l’ai su je l’aimais encore, voire plus.
Ce qui a failli me tuer c’est le mensonge. C’est cette facilité qu’on certains hommes et certaines femmes à se déresponsabilisé derrière lui et à manipuler l’autre comme il le souhaite en l’aveuglant d’illusions.
Durant les les grandes vacances, je suis allée sur son lieu de travail et j’ai essayé de me suicider en avalant une forte dose de paracétamol.
Mais au final ça n’a servi à rien puisque tout était toujours de "ma faute".
On s’est séparé à de nombreuses reprises durant le début de l’année 2015.
Puis j’en ai eu marre et j’ai voulu sortir avec son soit-disant meilleur ami et collègue de travail qui soit dit en passant était carrément sexy et me trouvait à son goût.
Cependant j’ai fait l’idiote en retournant avec l’autre.
On a couché ensemble mais je ne ressentais rien. J’ai rompu.
Néanmoins on se parlait toujours et au fil des semaines je voulais qu’on se remette ensemble. Je le voulais tellement fort.
Je pleurais tous les jours. Ma mère essayait de m’aider mais rien n’y faisait. Elle l’appelait sur son téléphone pour lui demander de passer un de ces jours chez nous, elle qui pourtant était réticente à ce que je sorte avec des garçons, pour que j’arrête de souffrir comme ça sans cesse.
Je ne sais pas si en ajout la pilule augmentait ce que je ressentais. Il suffisait d’un rien pour que je pleure. Une fois j’ai même pleuré en regardant un épisode de desperate housewives. Ça me fait sourire aujourd’hui.
J’ai participé à une élection de miss qui m’a beaucoup épuisé. Il n’est même pas venu le soir de l’élection et j’ai beaucoup pleuré ce soir là pas parce que j’avais perdu, mais parce qu’il n’était pas là pour me prendre dans ses bras.
J’ai commencé les cours en état de dépression. ( Bon ça y est, je pleure là. Mes premières larmes de 2016. Je vais abréger mon discours).
Je pensais constamment au suicide. Parfois je montais au dernier étage du bâtiment scientifique du lycée et je regardais tout en bas. Je m’imaginais effondrée au sol après avoir sauté.
Et puis un jour j’en ai eu marre. En une semaine ces longs moi de souffrance je les ai vaincu.
Un samedi soir, un ami est venu me voir dans ma ville. On discutait. Après un long moment je l’ai embrassé.
Il m’a demandé de sortir avec lui, j’ai dis oui.
J’avais oublié l’autre. Il ne donnait pas de nouvelles. J’avais l’habitude qu’il me bloque sur whatsapp et autre donc maintenant je m’en foutais. Et puis un jour il m’envoie un message comme si de rien n’était.
J’ai fini par lui annoncer que j’avais quelqu’un d’autre. Il l’a très mal pris. Il s’est senti trahi.
Mais j’ai gardé la tête haute. Je n’ai pas faibli devant lui et ses bobards. Je suis restée forte. Et aujourd’hui même si c’est radical de dire ça, c’est comme si je ne l’avais jamais vraiment aimé.
S’en est alors suivit une période de grande joie et de grand libération qui commence un peu à s’affriter aujourd’hui.
Cette période de ma vie m’a considérablement affaiblie. En allant chez le médecin et en faisant des analyses, j’ai appris que j’avais des anomalies au niveau du foie et une autre chose dont j’ai oublié le nom. Je pense que c’est du à l’ingestion de paracétamol en grande quantité, mais je n’ai pas voulu lui dire cela au médecin. Je dois encore refaire des analyses.
J’ai été mentalement et physiquement malade. Aujourd’hui ça va mieux. Mais le début de mes études est en péril. J’ai encore beaucoup d’autres points à souligner mais il faut que j’aille me préparer.
A un certain moment j’ai voulu changer de journal mais je crois que mon seul refuge et mon seul but est ici avec élévation de l’âme.
Bonne journée à tous.
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Cependant je ne me donne pas d’excuses, j’ai réellement fauté.
Je n’arrive pas à m’organiser. Aujourd’hui j’ai recommencé à avoir envie, à avoir ce désir d’apprentissage seulement faut-il avoir le courage de s’y mettre. Mon désir de changement est bien antérieur à la nouvelle année. En fait, ce journal traite essentiellement de cela : mes chutes, mes élévations, mes renaissances.
Je me sens seule dans cette classe de 32 élèves. Je suis fondue dans la masse. Je me sens tellement insignifiante au regard de mes professeurs qui ne connaissent même pas mon nom. Quel est le rôle de ces profs ? Quel est le rôle du professeur ? Enseigner ou donner envie ?
8-9, ces notes me hantent. J’y suis coltinée sans cesse. C’est un cercle infernal.
J’en viens à ce sentiment horrible de renoncement et cette terrible pensée : " de toute façon quoi que tu fasses tu obtiendra toujours la même note".
Ce qui est évidemment faux.
J’aimerais me faire remarquer par mes professeurs sans faire l’hypocrite. J’aimerais que mon prof de latin soit fier de moi. Mais j’aimerais surtout être fière de ce que je fais. J’aimerais sortir de la médiocrité. Et pour cela il faut que j’y sorte moi-même car personne d’autre pourra le faire.
Ma plus grande erreur aura été de croire que parce que j’ai beaucoup d’affection pour l’écriture, j’aimerai par causalité les études de lettres. Or les deux n’ont jamais connu un aussi grand écart. On écrit énormément en hypokhâgne mais l’on a pas le temps "d’écrire". Or il faut que j’écrive. Parce que les mots sont mes sauveurs.
J’écris pour ne pas mourir et tant que mes mots seront là je survivrai.
Trêve de plaisanterie. 23 heures, heure locale. Nous sommes en pleine période de concours blanc. Demain épreuve de français.
]]>Et jusqu’à ce qu’un être nouveau entre dans ma vie.
2015 a été une grande chute vers le désespoir mais j’en suis ressortie guérie, alors comme une courbe 2016 sera un élèvement de mon âme.
"Quand tu touches le fond tu prends plus d’élan pour toucher le ciel"
"Nous sommes des soldats
Nous sommes des guerriers de vie"
Persévérance. Patience. Paix.
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