Élévation de l'âme

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juillet 2014

Muse est une sublimation de ma vie

Muse, le temps file entre nos doigts lorsque nous sommes l'un près de l'autre. Et il s'étend lorsque tu es loin de moi. Le temps n'est malléable que dans la manière dont on l'occupe. Si je pouvais, je ferais couler le temps comme du miel. J'arrêterais le temps. Je retournerais dans ces merveilleux souvenirs, ceux que j'ai vécu avec toi, et je les revivrais allègrement. Muse tu es cette marque imperméable dans mon cœur. Cette empreinte qui ne disparaîtra jamais. Mon corps laisse des traces de ton passage, il se souvient de toi, te redemande... Tandis que mon esprit te garde en (...)

Le sol est présent sous nos pieds pour qu'on ne tombe pas plus bas!

J'ai décidé que j'allais me remettre à écrire mais ce d'une toute autre façon. En tant qu'expérimentatrice d'ions, changeant le négatif en positif, j'arrêterai d'emplir ce monde d'obscurité pour laisser place à un peu de lumière. Ce que j'entends par là ce n'est pas d'oublier nos petits problèmes qui "dirigent" parfois notre vie en maître, nous rendant esclave par notre bon vouloir, mais ne s'attarder que sur ce qui nous fait sourire. Alors bon, ces jours-ci l'impact du corps a atteint la Psyché. Le fait est que un épuisement chronique m'avait gagné et que j'étais presque (...)

On se sent tellement vivant lorsqu'on a mal

La douleur me suit depuis lundi soir et comme une sorte de perversion à mon égard, elle devient plus vive la nuit, pour m'empêcher de dormir. J'avais des crises où je m'effondrais en larmes subitement. Où la douleur que je ressentais physiquement aggravait mon morale, surtout lorsqu'on ne connait l'origine de son mal. Et puis ce matin je me suis réveillée avec une idée nouvelle. Avant de me lever je me suis dis qu'aujourd'hui ça n'allait pas être comme les autres jours. Aujourd'hui j'allais narguer cette douleur et par la même occasion j'allais changer un peu ma vie. Je suis une (...)

Lorsqu'on touche le fond, on prend plus d'élan pour toucher le ciel

C'est assez ironique de voir que, contrairement à mon journal, ma vie n'est pas si joyeuse en ce moment. Mais c'est à la fois un réconfort et un pouvoir sur moi même que d'écrire ici. J'ai passé différentes crises ces derniers temps, que ce soit identitaire ou sentimentale. Mais j'en reparlerai dans d'autres écrits à l'occasion. Hier, il s'est passé quelque chose d’extraordinaire et de déroutant. Maria Callas priait Marie en chantant. Oui la vierge Marie était pleine de grâce! Et quant à moi j'avais la ceinture autour du cou et je ne dis pas cela dans un sens imagée. Oui, (...)

Si Solitude nous tient compagnie, c'est qu'on est jamais vraiment seul.

On ne peut pas toujours être avec la personne qu'on aime. Etre en permanence entouré. Toujours parler à quelqu'un. Parfois on a besoin de cette bouffée d'air frais, cette amante Solitude, qui devient glaciale lorsqu'on ne l'attendait pas sur le seuil de notre porte. Alors vous voici entre ses bras charnus prêt, à tout moment, à vous étouffer. Elle attend que vous craquiez sous la pression. Mais non. Durant toute mon enfance, et encore aujourd'hui, j'ai toujours préféré être seule pas parce que je ne voulais pas que les autres me tiennent compagnie, mais parce que je pense que je (...)

L'espoir est un moteur...mais c'est à nous de mettre les gaz!

Extrait de Sentiment Versatile, journal word: 29 Nov 2013: Je mourrai demain. Car aujourd'hui j'ai encore l'espoir. J'ai encore l'envie de sentir cette délicate odeur de changement. Ma poitrine continue à se soulever et s'affaisser, mon cœur, pauvre de lui, continue ses jérémiades. Je mourrai demain. Ou bien après demain. Mais je mourrai tôt ou tard. Pas aujourd'hui car j'ai encore l'espoir. Si plus rien n'a de sens, alors il faut lui en donner un. Comment ne point vouloir s'échapper de cette case si joliment empoisonnée ? Comment ne pas succomber aux plaisirs futiles, à leur (...)

Lorsqu'on a cette envie irrémédiable de pleurer il faut sourire ou, encore mieux, écrire!

C'est le Spleen. Subitement tout devient gris. Vous avez mal. Vous en avez marre. Vous voulez pleurer. Et comme je l'ai dit hier à ma sœur de Solitude, on fait parfois exprès d'être dans cet état. On passe son temps à s'apitoyer sur son sort, à souffrir, à pleurer parce qu'inconsciemment on le veut. Parce que, visiblement, nous pensons que c'est plus facile d'être triste que d'être heureux. Mais on se donne trop d'excuses. On se laisse aller et une fois qu'on est dans le tourbillon infernal, il est difficile d'en sortir. Mais pas impossible. Il faut savoir être déterminé. Tenace. (...)