Ce t-shirt dégageait non pas de la Liberté, peut-être un peu quand même, de la révolte, l'audace, la désinvolture. Oui, en lui, elle semblait voir cette catégorie d'adolescent dans le courant je-m'en-foutisme au plus haut des cieux, jeunes et beaux, déconneurs et pourtant intelligents, qu'elle avait voulu l'enfiler, juste comme ça, pour essayer d'être ce qu'il représentait. Mais non cela n'avait pas collé, pas pris. Se rendre compte de n'être ce qu'on veut être, d'être à l’opposé, surtout dans les yeux de celle-ci, l'a rendu un peu désorientée, déçue. Elle aurait alors (...)
Bien dans ma peau. La seule perspective en vue. Peut-être même le seul objectif convoitée. Nous avons le pouvoir d'accomplir ce que nous souhaitons vraiment. Briller au grand jour. Sourire jusqu'aux oreilles, voire plus loin. Visée plus haut. Aller de l'avant. Se bouger le popotin.
Ceci n'est pas une fessée qu'on aurait fait à un petit gars de huit ans. Ceci n'est pas la phrase symbolique "Le changement c'est maintenant" car en disant cela nous ne faisons que reculer, nous rendre plus bas que terre, rendre les choses pires.
Ce n'est pas ce que l'on veut, bordel. Ce n'est pas ce que je (...)
The only thing I have to say is: Good job sweetie. Les choses peuvent paraître tellement simples. C'est à en effrayer plus d'un. Seules petites ombres au tableau: arrêter de ruminer en mâchant de chewing-gum ultra fraîcheur genre je vais embrasser un gars dans pas longtemps donc je me prépare au cas où ma gueule puerait je ne sais quelle merde, penser à boire le breuvage tant adulé: the tea, two times a day.
(...)
Les parasites seront toujours présents, sous d'autres formes certes, mais toujours à nous faire chier et nous pousser à bout. Elle ouvrit les yeux sur cette merveilleuse pensée lors du cours de mathématiques, cours plutôt ennuyant et désordonné un peu comme une chevelure en pagaille, on essaye de lisser les cheveux en une jolie queue de cheval mais ce n'est pas toujours évident.
Asocial?
C'est parfois tellement plus facile, moins contraignant, d'être loin des autres. Les ignorer, faire comme s'ils n'avaient jamais exister. Oui ça c'est de la simplicité. De la paresse même. La (...)
Dans sa chambre. Le ventilateur brasse l'air chaud et concentré. Ça fait un baille qu'on sait que le temps est déréglé et qu'il n'existe plus de saison.
Elle se demande ce qu'elle va bien pouvoir écrire. C'est ça son problème: retrouver un semblant d'inspiration et d'envie.
Elle pense à ses relations amicales qui pourraient devenir bien plus, ou bien cette relation amoureuse ratée.
Comment a-t-elle fait pour sortir avec lui? Comment a-t-elle osé?
Car ce n'était de l'amour. Elle a essayé en vain de ressentir la moindre émotion à son égard mais à part des fantasmes et des (...)
La pression humaine exercée sur moi est parfois trop irrésistible. Sûrement dû à l'habitude du craquage. Quoi qu'il en soit, l'objectif n'est pas perdu de vue et ne le sera peut-être jamais, question de lifestyle.
Se faire des petits plaisirs n'est pas interdit, loin de là. Seulement faut-il ne pas en abuser.
Tout est une question de modération, darling.
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Plus je mange, plus la faim ( vorace) me pousse à consommer davantage. C'est con. C'est illogique. M'enfin le samedi est le jour le plus gras de toute de la semaine. J'ai fait un peu de sport dans la fournaise du living-room. Demain j'en ferais encore. En fait tout est une question d'équilibre. Il faut savoir sur quel pied danser. Et ce n'est pas si simple.
A chaque fois que je le vois, à chaque fois que je les vois, je me dis: un, je ne veux pas devenir comme lui, deux, je veux devenir comme eux.
Mais après tout pourquoi ne pas devenir soi-même?
21:22, Bad food day.
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Je crois tout simplement que j'ai trop réfléchis. J'ai oublié le plus important. J'ai été frustré. Et de ce fait je manque énormément de chose plus importante.
Comme ma voix par exemple.
(...)
Une chose est sûre: lorsque je tombe amoureuse d'une musique je ne peux m'empêcher de l'écouter.
C'est lors d'une interruption de la lumière artificielle, qui mit dans tous leurs états les gens du quartier, que je laissai aller mouver mon corps à un besoin jusqu'alors ignoré. C'était comme si j'étais possédée, plus maître de mes mouvements, mais qu'une entité c'était emparée de moi et que d'une part je lui obéissais et de l'autre je me débattais contre elle. L'impulsion ne fut que trop forte et trop rapide. Une fois que je me mis à réfléchir rien qu'un peu, tout tomba à (...)
C'est un problème qu'elle doit régler. Laisser libre cours à son inspiration, quel que soit le moment où il se déclenche. C'est tellement bon, parfois. Et ce plaisir ne vient que lors des moments de total inconscience.
J'ai eu l'impression qu'elle était déçue de moi, la première de la classe dans cette matière. C'est la première fois que ça m'arrive. Pas que je déçois qui que ce soit, c'est déjà fait, mais que je sois prise en exemple dans le mauvais sens.
Elle m'énerve toujours autant. J'ai envie de la baffer, parfois. Qu'elle preuve de stupidité et d'illogisme humaine. (...)
Même si je me croyais en plein désert, qu'une maladie non encore découverte rendait mes jambes douloureuses, et que ça me faisait chier de la supporter mais surtout de l'écouter ce qui peut être parfois le plus irritant, c'était plutôt bien.
Ce mail m'a ouvert les yeux. Il m'a montré combien je pouvais être invisible derrière mon écran comme dans la vraie vie. Elle m'a aussi ouvert les yeux mais d'une meilleure façon. Elle m'a montré que je pouvais être "remarquable".
Yes, I can. And I will.
My Dad est très mauvais pour faire des surprises. Doux Jésus, il n'en a jamais fait (...)
Je ne sais pas ce que j'ai avec les hommes plus âgés. Les expériences qu'ils ont vécu me touchent peut-être plus que les autres gars, ou bien n'est-ce qu'une question anatomique? I don't think so. Je dirai plutôt que je cherche cette sorte de vibration, connexion, que j'ai avec un homme et pas un gars. J'aime les jeux de regards, les paroles qui en disent long, les secrets, l'interdit. C'est l'interdit qui me fait frisonner. Je ne pense pas aux conséquences. Je sais juste que je vais faire mal. Suis-je faîte pour ça? Quand j'étais plus jeune je m'imaginais avoir un mari, des gosses, (...)
En écrivant ce que je ressentais, tout ce que j'avais à dire sur le papier, bien que ce fut court, j'ai pu extérioriser mes sentiments. J'ai pu me rendre compte de ce que je ressentais et j'ai faillit pleurer. Shit...
Je suis ce que je suis. Je fais ce que je veux et ce que j'aime faire. Je le travaille en vu de l'améliorer.
Il faut ce fixer des buts dans la vie.
Et celui-ci se termine dans un mois. (...)