Ce week-end n'a pas été fructueux. Je n'ai pas énormément révisé. Pas du tout en fait. Ce dont je me souviens c'est d'avoir fait la sieste le samedi après-midi et dimanche, aujourd'hui, m'être coiffée et avoir rangé ma chambre à fond. J'adore faire ça. Ranger. Tout ordonner. Classer. Jeter tout ce qui a perdu de sa valeur, de son intérêt, et recommencer. J'ai comme l'espoir que demain, cette semaine du moins, sera celle du changement. Bien que, ce dernier aurait du s'oppérer dès la rentrée scolaire...En parlant de ça, plutôt en écrivant, ma vie n'a pas cesser durant mon (...)
Je crois m'être positionner sur un palier. Un palier différent de la plupart des autres adolescents. Un palier que d'autres ont vécu avant ou après moi. Un palier que certains ne connaîtront jamais. J'ai oser lire. Et c'est un grand début.
Au début, ma quête était tout simple: changer d'attitude, me changer moi. Non, devenir ce pourquoi j'ai été éduqué, devenir une personne, une adolescente avant une femme. J'ai ainsi privilégié l'âme, je n'ai pas encore trouver la liberté de penser par moi même malheureusement, mais j'ai quand même oser vouloir me cultiver par moi-même.
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Premier cas, le mien: j'ai quitté mon "amoureux" sans vraiment le faire ( je me suis éloignée), et, il y a peu, il m'a demandé la raison de ce silence radio/ cette séparation et depuis je ressens une attirance pour lui.
Les raisons qui m'ont amené tout d'abord à entretenir une "relation" avec lui n'était que la simple et pure expérience. Comme un scientifique qui a envie de se rendre compte de son hypothèse, j'ai voulu goûté à l'amour comme on peut goûter à quelque chose dont on a préalablement jugé de la saveur.
C'est alors que je réalisai que je me trompais et que tout (...)
J'ai compris, bien aujourd'hui, les réalités du monde. Les réalités que les êtres humains, et non des personnes, on fait de ce monde, on fait de notre "humanité". J'ai découvert la face cachée de celle-ci, combien elle pouvait être répugnante et affreuse. Et pourtant je vis encore, je ne peux imaginer ce que ces pauvres enfants, ces femmes et ces hommes subissent à l'heure où j'écris. Je ne peux imaginer leur souffrance car elle n'est pas mienne.
Mais cependant j'ai quand même la conscience de me rendre compte de leur existence. Je "mesure ma chance" mais je me rends compte (...)
Que dire de "ça"? Ce que j'appelle ça c'est, bien évidemment, ma sublime et magnifique journée. J'étais venue, comme à mon habitude, dans l'esprit de me défaire de "certaines personnes" et pourtant elles vous collent à la peau comme un mabouya: impossible de s'en défaire.
Je me suis laissée aller à ma stupidité et je me suis impunément moquer d'une de mes amies. Amicalement. Et j'ai même réussis à trouver un sens philosophique à mes pauvres conneries.
Mon jules m'a dit qu'il m'aimait et m'a demandé si je voulais sortir avec lui. Mais vu sur quel ton, de quelle manière, (...)
Je me suis rendue compte que converger avec mon congénère m'amenait, non pas à le comprendre ni moi ni lui, mais m'amenait à penser avec lui, ou bien à ce que je pense moi-même. Et cette lumière que je recherche, cette étincelle, est comme la flamme d'une bougie. C'est une magnifique journée aujourd'hui. C'est au moment où je suis montée sur scène, ce moment où je me suis mise dans la peau du personnage, le mien, ce moment où j'ai oublié le texte que je disais mais que je le vivais, ce moment où je me suis sentie vivre, planer presque, puis entendre leur tonnerre (...)