Élévation de l'âme

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février 2015

Nous sommes de ceux qui ne renoncent pas des chiens enragés des teigneux des acharnés (FAUVE)

Le monde est horrible. Horriblement affreux. Affreusement ridicule. Ridiculement triste. Tristement lui. Ainsi il faut pouvoir accepter de vivre dans ce monde, dans la vie et dans la mort liées comme des jumelles. Il faut accepter l'éphémérité des plaisirs, l'insatiabilité des désirs embryonnaires et les souffrances qui reviennent. Cette sorte de puissante énergie en soi-même qui cherche la mort. Il faut la convertir en lumière. Pour vivre ici il faut être capable de sublimer ce monde im_monde. Vivre ses moments de profonde ingratitude envers la vie. Haïr le monde et se haïr (...)

Pourquoi souffrons-nous en amour?

Nous avons un rapport de mendicité affective tel avec l'être aimé que nous pouvons le traiter avec tyrannie, initialement car nous avons peur d'être abandonné, lorsqu'il s'agit en fait d'une des meilleures manières pour que l'autre puisse se détourner de nous. Mais, comme l'indique Sartre, "Celui qui veut être aimé ne désire pas l'asservissement de l'être aimé", il cherche juste à être rassuré de façon maladroite. Oui, "l'amour est une force avec laquelle on ne peut rien", mais si nous ne pouvons rien de ce que nous ressentons, nous pouvons décider de comment nous le (...)

Le pari

Ces petites vacances ont été agréables. Ce petit week end qui a dévié jusqu'à mardi à été plus que sympathique. J'ai pu rencontrer la mère de Muse et sa fille. Ces quatre jours passés ensemble ressemblaient à l'avenir. Disons qu'ils étaient en eux même l'avenir. Bien qu'ils fassent maintenant parties du passé. Je me rappelerai toujours d'elle sur les épaules de son papa, celui que j'aime, et eux deux tout souriants qui me regardent dans la salle de bain. Il me semble que ce moment n'était qu'à nous et qu'ils appartenait déjà à l'avenir. L'avenir qui est déjà là. Et je (...)

L'amour de l'amitié au delà de l'amour passionnel

Muse et moi avons passé l'après-midi ensemble. Si au début j'étais très dubitative, voire inquiète, il a su me rassurer au-delà de tout discours pseudo romantique. Nous avons promis que quoi qu'il arrive nous resterons amis. Et c'est ce qui m'a rassurer. C'est ce détail qui m'a le plus emplit de sérénité. Le futur, bien qu'il soit projeté, ne se révèle qu'à l'heure venue. Une petite distance physique nous séparera. Mais cependant, Muse continuera à vivre en moi. Et, peu importe ce qui arrive, je sais qu'il ne m'oubliera pas, et moi non plus d'ailleurs. Ce n'était pas une (...)