On se sent tellement vivant lorsqu'on a mal
La douleur me suit depuis lundi soir et comme une sorte de perversion à mon égard, elle devient plus vive la nuit, pour m’empêcher de dormir.
J’avais des crises où je m’effondrais en larmes subitement. Où la douleur que je ressentais physiquement aggravait mon morale, surtout lorsqu’on ne connait l’origine de son mal. Et puis ce matin je me suis réveillée avec une idée nouvelle. Avant de me lever je me suis dis qu’aujourd’hui ça n’allait pas être comme les autres jours. Aujourd’hui j’allais narguer cette douleur et par la même occasion j’allais changer un peu ma vie.
Je suis une voyageuse de monde. Nous pouvons changer de mondes à l’infini, à condition de changer la vision que nous avons de celui-ci. Nous pouvons renaître mille fois, partir de rien et recommencer.
Ainsi, ai-je trouvé un peu d’espoir en une chose qui aurait pu me mettre au plus bas. Chaque être humain souffre, physiquement et mentalement. Et parfois le douleur mentale devient bien plus forte que la douleur physique. Mais je me suis rendue compte que s’apitoyer sur son sort ne faisait qu’aggraver les choses. J’ai trouvé un remède : ma meilleure amie, ma sœur de solitude et de souffrance. Il n’y a rien de mieux que de se sentir seule ou déprimée lorsqu’on est deux. On se rend compte que chacun d’entre nous est pareil et qu’il ressent des sentiments similaires aux nôtres. D’où l’importance de parler, pas forcément de ce qui nous fait mal, mais de ce dialogue complice avec l’autre, de ces rires et de ces joies qui nous apporte le meilleur remède au monde : le rire !