Nous sommes de ceux qui ne renoncent pas des chiens enragés des teigneux des acharnés (FAUVE)
Le monde est horrible. Horriblement affreux. Affreusement ridicule. Ridiculement triste. Tristement lui. Ainsi il faut pouvoir accepter de vivre dans ce monde, dans la vie et dans la mort liées comme des jumelles. Il faut accepter l’éphémérité des plaisirs, l’insatiabilité des désirs embryonnaires et les souffrances qui reviennent. Cette sorte de puissante énergie en soi-même qui cherche la mort. Il faut la convertir en lumière. Pour vivre ici il faut être capable de sublimer ce monde im_monde. Vivre ses moments de profonde ingratitude envers la vie. Haïr le monde et se haïr parce qu’on le voit plus le PPB*. Souvent le tableau s’obscurcit, il n’est jamais le même car on ne le regarde jamais de la même façon. Tantôt il exprime la joie de vivre, tantôt la joie de mourir. Mais la chose qu’il faut retenir c’est que c’est nous qui décidons d’exister. Nous même. Nous sommes tellement puissants. Nous sommes bien plus que ce que nous croyons être et ce que les autres pensent que nous sommes. Ne nous lamentons plus. Levons nous et cherchons à nous connaître.