En quoi l'accumulation est néfaste et pourquoi écrire est la meilleure chose au monde
Cette expérience du manque amoureux est assez révélatrice de mes tendances. D’une part elle me pousse à avoir un rapport douteux à la vie : je me mets à douter de tout, de son amour, de moi, de l’utilité même de vivre. Or j’essais d’avoir un rapport d’amour avec la vie et d’apprécier la présence de l’être aimé, occultant alors son absence… Mais je ne suis pas là pour parler d’amour spécifiquement.
Une des choses que j’ai tendance à faire, lorsque je suis triste ou en colère ou bien les deux, c’est accumuler. Cumuler les pensées négatives. Me confronter à une montagne de questions dont je ne vois qu’une seule issue, obscure...
Mais c’est à ce moment qu’il faut réagir. Il faut cesser ce petit jeu là et contre-balancer avec un pile de positivité. Il y a un verso et un recto de la feuille. Si on voit que la partie négative sans prendre en compte la partie positive alors c’est perdu d’avance, on cesse simplement d’avancer.
Et une chose très importante valable dans une relation amoureuse ou non est de parler de toutes les choses qui nous dérangent, qui nous interrogent, qui nous font souffrir et d’y remédier par le dialogue ou par des actions. Et ne surtout pas accumuler des interrogations, sentiments de frustrations, de tristesse ou autre qui finissent par revenir nous hanter lorsqu’on est triste. Par exemple si l’attitude de l’être aimé ou qui que ce soit d’autres vous a déplut à tel moment, allez le lui dire.
Ou écrivez lui. Ecrire permet d’extérioriser tout ce qu’on ressent. Mais le plus magique en écrivant, c’est cette capacité que tout le monde peut avoir de sublimer un événement triste et négatif par l’écrit. C’est de là qu’est partie cette idée d’écrire ce journal. Lorsque je me sens écrasée par un trop plein de négativité je viens écrire quelque chose de positif ici.
Et je me rends compte à présent qu’écrire m’a toujours aidé à me maintenir debout.
Ecrire me maintient en vie !