Élévation de l'âme

Des résolutions et des désillusions.

Ma positivité c’est comme un soufflé, elle finit par retomber lentement, juste pour me narguer. J’essaie de ne pas me démonter, d’essayer de la refaire gonfler à bloc, mais c’est comme si j’passais mon temps à souffler dans un ballon pété.
Depuis mon dernier écrit, depuis les vacances, j’ai beaucoup changé. Je pensais que cette nouvelle personne que j’étais devenue me plaisait. Mais je me rends compte aujourd’hui que l’ancienne me manque.

J’ai fait beaucoup d’efforts dans ma vie. Le « on » me disait quelque chose et je lui ordonnait tout de suite. Mais ce que je prenais pour des conseils n’en étaient peut-être pas. Le fait est que je les ai parfois mal appliqués et qu’ils m’ont emmené dans une spirale infernale. Et je ne peux plus détourner mon regard d’elle, je ne peux plus en sortir, je suis prisonnière, je suis condamnée. La solitude n’est belle que si elle est désirée. Peut-être ne suis-je pas faite pour être heureuse ? Peut-être suis-je faite pour passer mon temps à me languir des autres et de leur bonheur, à le languir lui, à me languir d’eux ? Et si seulement il me tendait la main. Si seulement il ne me laissait pas partir, car il sait au fond que le sourire qui déforme mon visage retient un torrent de larme. Si seulement je n’avais pas cette impression qu’ils pourraient se passer de moi. J’aimerais qu’il m’embrasse, que ses bras larges et imposants m’entourent et me réchauffent, posant ma tête sur son torse où je sentirai les trépignements de son cœur, j’aurais verser une larme qu’il aurait essuyé puis comblé par un baiser. Tout cela est niais à mourir mais je continue à vivre pour ça… mon cher Perdican ! Je continue à vivre dans l’espoir, dans les rêves surtout, oui, dans la prison dorée de mon imagination.

Je pensais qu’en changeant mon état d’esprit, toutes les portes s’ouvriraient. Je pensais qu’en souriant et qu’en faisait la folle on me séduirait. Je pensais pouvoir les rejeter tous. Je me disais qu’on allait finir par m’aimer, moi.

Mais ça ne suffit pas.

Sortir de ma carapace a été plus que bénéfique et j’encourage d’ailleurs tout les timides à avoir confiance en eux et franchir le cap.

Cependant tout n’est pas rose. J’ai parfois l’impression que nous prenons les gens pour des objets. L’emballage compte plus que le reste. Alors que faire, retourner dans l’état dépressif d’avant ? Où j’avais l’impression que la douleur qui écrasait ma poitrine était plus forte que tout ? Où j’avais l’impression de souffrir abondamment ?

Non.

Je veux me sentir bien dans ma peau. Je veux être quelqu’un qu’on n’oublie pas, être quelqu’un qu’on discerne. Je veux qu’il m’aime, qu’ils m’aiment. Les gens les plus importants.

Pour ceux qui seraient contre moi, je leur laisse deux choix : soit me regarder engager vers la voie que j’ai choisi, soit décamper.

"Je suis le maître de mon destin, Je suis le capitaine de mon âme."
(Invictus)

POSITIVE POSITIVE LOVE CONFIDENCE STRENGH POWER

Confidence is happiness.