La quasis constance de la présence de l'être aimé
Autant nous pouvons vivre physiquement avec l’être aimé, autant nous ne pouvons ou ne voulons pas, quand bien même cela, il vit en nous.
Il vit en nous bien plus que ceux qui sont autour de nous, de ceux qui nous voient tous les jours, qui sont ôter de notre pensée par leur simple présence physique ou qui y sont par occasion. Il vit avec cette quasis constance de la pensée de la présence de l’être aimé. Cette présence que personne d’autre que nous peut voir. Ce sentiment qu’il est là, parce qu’il est, et ce film des souvenirs qui tournera dans notre pensée jusqu’à l’affaiblissement de la vivacité de notre mémoire.
La pensée a ce pouvoir de nous déplacer bien plus loin où nos pieds auraient pu nous mener.