L'heure exquise ou cette pulsion de vie
Souvent je pense à me tuer. Mais qui n’y a jamais pensé?
Les vers de Paul Verlaine, sur la mélodie de Reynaldo Hahn interprété par Philippe Jaroussky, me sont revenus en pensant à cette journée de mercredi. Il faut dire que cette journée a commencé d’une façon quelque peu étrange, et ce que j’entend par étrange c’est quelque peu désagréable. Mais ce retard au lycée et cette rencontre fortuite avec la fille de Muse et sa mère, n’ont été que de simples détails. Ce que j’ai retenu aujourd’hui c’est que oui, parfois je veux en finir avec ma vie ( et c’est assez ironique de voir que c’est ce qui finit par me maintenir en vie), mais il n’empêche que j’ai aussi ces heures exquises. Comme en ce moment. Elle m’a fait sa révérence pour me féliciter de ce trimestre correct. J’ai atteint mon but. 17 de moyenne. Et je repense à ce que la prof de portugais a dit. Il faut penser à ses études, à son avenir, et tout donner pour réussir. L’amour viendra à son heure. Et j’ai pensé qu’elle avait raison. Pour le moment, Muse et moi avançons chacun dans notre voie professionnelle. Nous avons fait des projets ensemble. Le futur nous tend les bras. Nous devons juste garder notre capte et profiter de notre amour.
"Rêvons, c’est l’heure.
Un vaste et tendre
Apaisement
Semble descendre
Du firmament
Que l’astre irise
C’est l’heure exquise"