Dans sa chambre. Le ventilateur brasse l’air chaud et concentré. Ça fait un baille qu’on sait que le temps est déréglé et qu’il n’existe plus de saison.
Elle se demande ce qu’elle va bien pouvoir écrire. C’est ça son problème : retrouver un semblant d’inspiration et d’envie.
Elle pense à ses relations amicales qui pourraient devenir bien plus, ou bien cette relation amoureuse ratée.
Comment a-t-elle fait pour sortir avec lui ? Comment a-t-elle osé?
Car ce n’était de l’amour. Elle a essayé en vain de ressentir la moindre émotion à son égard mais à part des fantasmes et des aisselles mouillées, elle n’a rien ressentit d’autre. Elle a fuit, la malheureuse. Non, il s’est découragé. Et voilà qu’il lui sort:"Tu m’évites?"
Cette période de mutation corporelle lui fait ressentir l’inévitable envie des relations sexuelles. Et à travers ça, les relations dites amoureuses. Voilà depuis quelques jours qu’elle regarde son cher ami autrement. Voilà des jours plus lointain où, l’une des premières fois de sa vie, elle a envisagé de "changer de bord". My god...
Une semaine. Délai d’une pseudo liberté.
Mais comme elle languit de le dire : La Liberté est une prison dorée de la société.
20:06, Vacances.