Nous n'avons point le droit de dire que nous n'avons point été prévenu que nous serions brûlés
Premier cas, le mien : j’ai quitté mon "amoureux" sans vraiment le faire ( je me suis éloignée), et, il y a peu, il m’a demandé la raison de ce silence radio/ cette séparation et depuis je ressens une attirance pour lui. Les raisons qui m’ont amené tout d’abord à entretenir une "relation" avec lui n’était que la simple et pure expérience. Comme un scientifique qui a envie de se rendre compte de son hypothèse, j’ai voulu goûté à l’amour comme on peut goûter à quelque chose dont on a préalablement jugé de la saveur. C’est alors que je réalisai que je me trompais et que tout n’était que superficialité. Des mois plus tard, l’expérience lointaine et les souvenirs grossis, il a reprit le contact. Je me suis dise alors que je l’aimais peut-être, que je n’avais cessé de penser à lui.
Il n’est pas faux de penser que ma soudaine attirance se soit dévoiler avec une autre expérience avec un autre ex qui s’est avéré foireuse.
(Nous appellerons Juntos l’ex cité dans la partie en italique. )
La superficialité que j’avais vécu avec cet ex était d’autant plus accru que celle que j’avais vécu avec Juntos. La comparaison faîte et le célibat aidant, j’ai eu envie de retourner avec Juntos.
Seulement, si je devais analyser mes sentiments, les réels sentiments qui font que j’ai une attirance pour lui, je dirai que ces derniers sont dépourvu de fond.
Pourquoi, alors, ne nous suffisons-nous point à nous même?
Deuxième cas: Une fille quitte un garçon qu’elle a fortement blessé. Des mois plus tard elle reprend contact avec le garçon. Celui-ci se rend compte à présent qu’il a toujours des "sentiments" pour elle (alors qu’il est un couple). Ils se parlent mais c’est silence radio du côté de la fille depuis un moment...
C’est assez troublant de voir que même si quelqu’un nous a fait souffrir si on l’aime vraiment cet amour ne disparaît pas. Ce n’est pas comme ci on s’était brûlé en mettant la main au feu et qu’on décidait de ne plus jamais recommencer. Ca va au-delà de ça.
Le fait est qu’elle l’ignore renforce tout cela, dramatise davantage les sentiments que le garçon peut ressentir envers elle.
Ce que nous ne possédons pas nous attire toujours plus que ce nous avons déjà. Il brille plus.
Deuxième et premier cas : Ma question est : Pourquoi ne nous suffisons-nous pas à nous même ? Pourquoi subitement nos sentiments se réveillent quand il y a contact avec l’autre après des mois, alors qu’on n’avait, pratiquement, jamais pensé à elle tout du long?
Je pense que nous avons ce besoin d’affection. D’être "aimer". De se rassurer et de rentrer dans le moule d’une société ou d’un contexte social précis.
Le fait que nos sentiments se révèlent seulement au moment où notre ex se retourne vers nous n’est pas anodin. Il faudrait d’abord définir ce qu’est l’amour pour pouvoir en dire davantage, mais je ne pense pas qu’aucun de nous, premier et deuxième cas, n’aime véritablement son ex.
Nous l’avons aimé, certes, ( et encore à cet âge là ce n’est pas vraiment de l’amour) mais c’est plus facile de retourner auprès de son ex.
Quoique le deuxième cas, comparé à moi qui suis célibataire, est en couple. Quels sont les motifs qui le pousse à retourner alors vers son ex?
Premièrement : la relation à distance qu’il entretient avec sa copine actuelle. Deuxièmement, la beauté, la présence plus facile de son ex.
Pour ce qui est de mon cas, si je ne voulais pas être célibataire j’aurais pu retourner avec mon dernier ex, au lieu de Juntos. Mais la mauvaise relation que j’ai eu avec mon ex a fait apparaître celle que j’avais avec Juntos meilleure.
Pour rejoindre les deux cas, je dirais que la mauvaise ( pour moi) et insipide ( pour le deuxième cas) relation que j’ai vécu et qu’il vit avec sa copine, nous pousse vers nos ex.
Quitte, encore un fois, à mettre la main au feu.
Nous n’avons point le droit de dire que nous n’avions point été prévenu que nous serions brûlés...