Cette quête perpétuelle de changement, de nouveau départ, d'un lendemain meilleur...
Ce week-end n’a pas été fructueux. Je n’ai pas énormément révisé. Pas du tout en fait. Ce dont je me souviens c’est d’avoir fait la sieste le samedi après-midi et dimanche, aujourd’hui, m’être coiffée et avoir rangé ma chambre à fond. J’adore faire ça. Ranger. Tout ordonner. Classer. Jeter tout ce qui a perdu de sa valeur, de son intérêt, et recommencer. J’ai comme l’espoir que demain, cette semaine du moins, sera celle du changement. Bien que, ce dernier aurait du s’oppérer dès la rentrée scolaire...En parlant de ça, plutôt en écrivant, ma vie n’a pas cesser durant mon dernier écrit et tout les espoirs que j’avais eu ne se sont pas réalisés. Si je suis passée de la colère, au rire, puis à l’acceptation en découvrant les individus qui composaient ma classe, j’ai vite déchanté en découvrant l’emploie du temps qui n’en était un puisqu’il n’avait pas été très bien organisé et que je du passer trois heures le premier jour pour avoir un cours digne de ce nom; enfin je déteste, chose rare, le prof de français, mon prof principal en plus, qui est trop "mou" et qui aurait risqué, si ne n’avais un mental d’acier, de me porter préjudice pour le bac français de cette année.
Bref, depuis la rentrée je vois loin. Très loin. Pas trop loin non plus. Je pense déjà au bac de terminale, prendre de l’avance, de l’avance sur tout. Faire mes études puis ensuite ça se brouille. Être prof, par défaut. Je commence à avoir peur de l’avenir, de ce qu’il me réserve, surtout peur d’échouer, mais je ne me donnerai pas ce privilège il faut à tout prix que j’excelle, oui, il faut que je sois la meilleure...
J’ai terminé le livre de Musso. Ca m’a fait penser à un film. Ils me font tous penser à un film. J’ai mis du temps à le finir. Par paresse sûrement. Mais dès demain j’entame un livre plus scolaire, plus classique, un livre aux pages jaunis. Je me dois d’être une dévoreuse de livres, dès à présent.
Ma positive attitude est toujours présente mais désormais je suis consciente des réalités de la vie. Une phrase me vient en tête, complètement ailleurs : "Les enfants sont peut-être cruels, mais les adultes sont hypocrites." Bref.
L’amour, j’y crois pas. L’amitié c’est comme l’amour, ça s’entretient, mais j’ai parfois l’impression que ça ne vient que de mon côté. J’ai cette impression de ne compter pour personne, d’être effacée. Je ne retournerai à mes anciens démons, même si cela serait assez inspirant pour ma prochaine histoire. En parlant de ça, pour ce qui est de la première, ce pourquoi je déteste tant mon nouveau gros plein de soupes de prof de français, c’est qu’il a refusé de but en blanc de corriger mon manuscrit, ce qui m’a gravement peiné même si je n’étais consciente de la situation.
J’ai beau m’éloigner des autres, personne ne revient me chercher sûrement parce que je ne compte pas assez pour eux. Parce qu’ils ont besoin de moi pour des services et des conseils. Pas parce qu’ils veulent partager avec moi quoi que ce soit, pas parce qu’ils m’aiment ou un autre truc que ces niaiseries…
Il m’a parlé. Lui. L’ex à qui je n’avais donné de nouvelles. Il m’a demandé des explications. Je les lui ai donné. Sa réaction m’a surprise… agréablement. J’avais honte. Honte de devoir passer devant lui sans rien dire. Et puis merde… Je me sens soulager d’un poids. J’ai vraiment apprécié ma conversation avec lui, j’aurais aimé lui parler plus encore, comme au bon vieux tant. De tout et de rien. Pas comme avec l’autre où notre discussion dérivait inévitablement vers le sexe.
Lui me donnait l’impression de s’intéresser à moi, ma personne, et j’adorais ce sentiment.
Mais ce n’était pas assez, j’en veux toujours plus. Je veux tout ou rien. Je veux être la seule qu’on ait jamais vraiment aimé. Et, aussi, dans le tourbillon infernal de la société, j’ai eu des jugements et des stéréotypes ancrés encore dans mon esprit qui m’ont mené à ne pas continué ce bourgeon de sentiments.
Que je sois là ou non personne ne me voit. Ca n’a pas trop d’importance après tout. Je préfère m’atteler dans l’ombre que paraître dans la lumière pour pouvoir réussir et non échouer sous les feux des projecteurs.
Até jà.